Un constructeur français mythique qui a presque totalement disparu, même chez les collectionneurs les plus assidus. Très peu de modèles de la marque ont traversé les époques pour arriver jusqu’à nous.
Émile Mathis, l’homme derrière la marque
Émile Mathis, le créateur de la marque de voiture éponyme, vu le jour à Strasbourg, exactement le 15 mars 1880. Il viva alors les premières décennies de sa vie dans une région appartenant à l’Allemgane depuis la fin de la guerre en 1870.
Arrivé la vingtaine et au début du 20ᵉ siècle, il créa une entreprise qu’il nomma “Auto-Mathis-Palace”. Cette entreprise se spécialisa dans plusieurs types de missions :
- L’entretien de voiture de luxe
- La réparation de voiture plus modeste
- Et, la vente de tout types de véhicules jusqu’à atteindre la vente de 500 véhicules par an.
Naissance et développement de la marque dans les années 1910
C’est depuis son garage de revente qu’Émile Mathis va commencer la production de ses propres véhicules tout en distribuant principalement 2 marques de voitures depuis son garage : De Dietrich et Fiat.
Il commence alors la production de ses propres véhicules à partir de châssis de Fiat, les autres pièces de ses autos étant produite directement à Strasbourg. On peut alors apercevoir son nom et le nom de la marque Mathis sur les radiateurs de ses voitures.
En 1911, Émile Mathis démarre la construction d’une usine dédiée à la production de ses véhicules. Comme bon strasbourgeois, il ne quitte pas sa ville et cette usine se trouve dans le quartier de La Meinau à Strasbourg. Au final, l’usine emploiera près de 3 000 personnes et le premier modèle de Mathis qui voit le jour et est commercialisé est la “Baby” en 1912.
Un âge d’or atteint avec une production à la chaîne
Après des années de pauses dû à la Grande Guerre qui a ravagé la France et la région en particulier. L’âge d’or de la marque est alors atteint après-guerre grâce à de nombreuses innovations.
Mathis produit 2 nouveaux modèles coup sur coup possédant des nouveaux types de moteurs à cylindres. Rapidement Mathis se lance dans la production à la chaine et réussi à produire jusqu’à 100 voitures par jour.
Un essai de relance de la marque désespéré
Après la Seconde Guerre mondiale, Émile Mathis tente de relancer se marque en produisant 2 nouveaux modèles innovants en 1946 et en 1948, mais par faute de finances, le développement n’aboutit pas. En 1953, Mathis disparait définitivement.